Le saut à l’élastique est un sport extrême pratiqué par des milliers de personnes à travers le monde, qui consiste à sauter d’un endroit élevé, suspendu à une corde élastique autour de la taille ou des pieds, sauter en chute libre et profiter de l’adrénaline. Les sites de saut sont généralement des bâtiments, des téléphériques et des ponts.
Certains endroits dans le monde sont déjà connus pour favoriser ce type de sport comme la ville de Queenstown, en Nouvelle-Zélande, célèbre pour ses falaises, et la tour de Macao, en Chine, qui mesure 233 m de haut, la plus haute du monde pour la effectuer ce type de saut à l’élastique commercial.
Au Brésil, la pratique du saut à l’élastique est très courante, s’effectuant depuis de petites allées, vers d’immenses ponts comme le pont métallique situé dans la ville de Paulo Afonso, à Bahia, ou encore dans le parc situé sur la ligne Eulália Alta, à Rio Grande do Sul, lieux connus des amateurs de sport.
Histoire du saut à l’élastique
L’histoire qui raconte l’origine du saut à l’élastique (ou saut) est entourée de mythes. Selon la légende, une femme appartenant à la tribu Bunlap au Vanuatu (océan Pacifique) tentait d’échapper à son mari jaloux lorsqu’elle eut l’idée de sauter d’un arbre. Le mari angoissé s’est également jeté hors de l’arbre.
Cependant, avant de sauter, la femme a attaché des vignes sur ses pieds, permettant à la chute de ne pas la blesser, car la corde ne permettrait pas l’impact avec le sol, la tenant en premier. Le mari, cependant, n’était pas au courant d’une telle stratégie et, sautant de l’arbre sans aucun soutien, est mort.
De retour dans la tribu, la femme a reçu l’admiration de tout le peuple, qui considérait une telle attitude de courage et, pour cette raison, l’acte a été transformé en une pratique rituelle. Dans le rituel, les jeunes hommes de la tribu étaient censés escalader des tours en bois et sauter avec des vignes attachées aux pieds ou à la taille, prouvant leur bravoure.
Cette idée de saut est devenue connue sous le nom de Naghol, encore pratiquée aujourd’hui par les natifs de l’île de la Pentecôte, au Vanuatu, précisément comme une forme d’initiation pour les hommes, une transition de l’adolescence à l’âge adulte. Une autre version de l’histoire déclare que le rituel est également fait pour commémorer la récolte de l’igname et pour assurer la fertilité du sol.
Ce rituel était connu du monde entier dans les années 50 lorsque la chaîne de télévision américaine National Geografics visita l’île de Vanuatu et montra des hommes sautant d’une tour avec leurs chevilles coincées dans une vigne, qui s’appelaient «Land Divers» ce qui signifie dans sa traduction gratuite «Land Divers».
Les amateurs de sports extrêmes ont été séduits par l’idée de mêler adrénaline et courage dans les sauts en hauteur. Des membres d’un club de sports dangereux de l’Université d’Oxford, le «Dangerous Sport Club», ont organisé un saut depuis Clifton Bridge en 1979. Le saut a été fait avec des élastiques de valises attachées au corps, à une hauteur de 75 m.
Le Néo-Zélandais Alan John Hackett était chargé d’insérer une fois pour toutes le saut à l’élastique parmi les sports extrêmes. En effet, en 1987, le sportif a décidé de sauter du haut de la tour Eiffel à Paris, ce qui a suscité l’enthousiasme général. Dans différentes parties du monde, il est possible de voir la pratique de ce sport audacieux et stimulant.
Recommandations pour le saut à l’élastique
Actuellement, il existe déjà des entreprises spécialisées dans la pratique du saut à l’élastique en France, il est donc essentiel de valoriser avant tout la sécurité du pratiquant, car c’est un sport dangereux. Bien qu’il n’y ait aucune restriction d’âge, le poids requis est d’au moins 40 kg. Certaines recommandations doivent être suivies avant d’organiser le saut:
• Évitez les aliments lourds et mangez de préférence des fruits et des jus;
• Ne buvez pas d’alcool ou de tout type de drogue qui provoque des effets;
• En cas de maladie cardiaque, d’épilepsie, etc. ne pas pratiquer le sport;
• La personne ne doit pas avoir subi de chirurgie récente;
• Un équipement de sécurité doit toujours être utilisé;
• Sauts interdits aux femmes enceintes;
• Avant de sauter, retirez tous les accessoires tels que boucles d’oreilles, colliers et piercings;
• Il est recommandé d’étirer le corps avant le saut.
Modalités
Au fil du temps, plusieurs types de saut à l’élastique à Paris ont été développés. Le saut de base équivaut à sauter dans le grand vide d’une hauteur immense, mais il y a quand même:
Catapulte: dans cette modalité, l’athlète reste au sol tout en étirant la corde qui est attachée à son corps. Au point maximum, il est relâché et quitte le sol à grande vitesse.
Course à l’élastique: ce mode est basé sur l’étirement avec la corde attachée au corps sur une certaine distance, jusqu’au point où l’aventurier est tiré en arrière en raison de son «abandon» à la traction, revenant au point de départ.
Tour jumelle: le sportif est attaché à une corde reliée à deux tours et la façon dont elles s’étirent, le sportif est lancé et relancé dans plusieurs directions.
Trampoline: dans ce type de sport, l’aventurier porte un harnais (un type d’armure) attaché à une corde. Lorsque vous commencez à sauter sur le trampoline, les cordes sont rétrécies, ce qui rend le saut plus haut que la normale.
Plongée SCAD (dispositif de capture d’air suspendu): dans ce mode, il n’y a pas de corde attachée au corps, la personne saute simplement d’une certaine hauteur et tombe dans un filet.